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segunda-feira, 21 de julho de 2008



Déjà sur le déclin, le groupe de rock qui enflamme les jeunes filles? Hier, en tout cas, elles étaient plus de 10 000 à l'Arena de Genève, au bord de l'hystérie. Un succès loin, très loin des rumeurs qui courent entre les concerts du groupe et qui insinuent la fin de l'épopée...

Bertrand Monnard - le 12 juillet 2008, 23h12
Le Matin Dimanche

Les esprits chagrins l'assurent: Tokio Hotel, le groupe de rock allemand qui enflamme les jeunes adolescentes depuis deux ans à travers toute l'Europe, serait déjà en train de s'essouffler. A Paris, Bill et ses trois musiciens n'avaient récemment pas réussi à remplir le Parc des Princes. Eh bien, ceux qui se trouvaient hier autour de l'Arena, à Genève, en ont eu un cinglant démenti. Comme tous les phénomènes liés aux ados, Tokio Hotel passera forcément de mode mais ce n'est pas encore d'actualité. A 15 h, soit quatre heures avant le concert, les organisateurs estimaient déjà que les 10 000 fans, à 90% des jeunes filles de 12 à 15 ans, étaient déjà là. Une longue file, criante, piaffante d'impatience, s'étirait sur près d'un kilomètre. Look gothique, tatouages, c'est comme si toute la région de l'aéroport avait été envahie par la «tokiomania», à en laisser les touristes abasourdis. Les plus irréductibles, on le sait, campaient devant le sanctuaire depuis une semaine. Hier, l'afflux a commencé dès 6 h du matin. Car un concert de Tokio Hotel, comme au plus beau temps des Beatles, se voit dans la fosse, aux premiers rangs, et pas aux places assises. On rêve d'un regard, voire plus, d'un baiser de l'idole, du leader Bill, 19 ans. «A la fin des concerts, il jette toujours sa serviette et sa bouteille d'eau, c'est l'hystérie», sourit Liliane, 17 ans, qui hier, après Lyon, en était déjà à son deuxième pèlerinage.


Scènes de folie dans une étuve

Dix mille personnes dans une étuve: il fait très chaud à l'Arena. Passe encore assis dans les gradins, mais en bas dans la fosse, ils, plutôt elles - des jeunes ados en immense majorité - sont près de six mille, entassées, frôlant l'hystérie en attendant leurs idoles. On prend presque peur. La lumière s'éteint, la salle n'est plus illuminée que par des milliers de portables et une immense clameur monte. Des calculs ont prouvé que, lors des concerts de Tokio Hotel, les cris des fans peuvent atteindre 130 décibels, l'équivalent d'un avion au décollage. On doit largement y être. Bill, cheveux hirsutes et look androgyne, reste sur l'estrade lors des deux premières chansons puis, provoquant une hystérie savamment étudiée, rejoint ses musiciens sur scène. Le public peut presque le toucher. «Welcome Genf!» lance-t-il. La scène est constellée de cadeaux lancés par ses admiratrices. C'est du Clo-Clo de la grande époque, en plus fort. Dans les premiers rangs, les services sanitaires n'en finissent pas d'extraire des filles au bord de l'évanouissement. Une habitude lors des concerts de Tokio Hotel. N'y avait-il pourtant pas trop de monde hier soir aux places debout? N'a-t-on pas joué dangereusement avec la santé de ces jeunes? «Non, à Bercy, 800 filles avaient ainsi dû être évacuées. Un peu de revitalisant et elles n'ont qu'une envie: retourner dans la salle», répondait hier soir Michael Drieberg, l'organisateur.

PS: Este artigo é sobre o concerto dos Tokio Hotel em Geneve no dia 12.07



Tradução:

Já está em declínio, a banda de rock que inflama meninas? Ontem, em qualquer caso, elas foram mais de 10 000, na Arena, em Genebra, à beira da histeria. Um sucesso longe, muito longe dos rumores que correm entre os concertos do grupo e que insinua o final da epoca ...
Os espíritos prestação dos sofrimentos: Tokio Hotel, a banda de rock alemão que inflama jovens adolescentes nos últimos dois anos por toda a Europa, já está a ser perdida. Em Paris, Bill e seus três músicos recentemente não conseguiram encher o Parc des Princes. Pois bem, aqueles que foram ontem à volta da Arena, em Genebra, mostraram uma negação louca.

Como todos os fenómenos relacionados com as adolescentes, Tokio Hotel passará necessariamente moda, mas ainda não é válido. Aos 15 horas, quatro horas antes do concerto, os organizadores já sentiu que 10 000 fans, 90% das meninas de 12 a 15 anos, já estavam lá. Uma longa flia, impaciente, durante quase um quilómetro esticada. Look gotico e tatuagens , é como se a toda a área do aeroporto tinha sido invadida por "tokiomania" para deixar o turista atordoados.

Ontem, o afluxo começou a partir de 6 da manhã. Durante um concerto de Tokio Hotel, como os belos tempos de Beatles, está na cova, na linha da frente, e não os lugares. Sonhamos com um olhar ver mais que um beijo do ídolo, líder Bill, 19 anos. "No final do concerto, ele sempre atira a sua toalha e a sua garrafa de água é a histeria", sorriu Liliane, 17, que ontem, depois de Lyon, já estava em sua segunda peregrinação.


Cenas de loucura num forno

Dez mil pessoas num forno: é muito quente na Arena. Passe ainda sentados nas bancadas, mas para baixo no poço, eles, eles sim - jovens adolescentes a grande maioria - são quase seis mil, lotada, enquanto aguardam na histeria de tocar nos seus idolos .Demora quase medo. A luz sai, o salão é iluminado por milhares de computadores portáteis e de um enorme clamor sobe. Os cálculos têm mostrado que nos cocnertos dos Tokio Hotel, os gritos de fãs podem atingir 130 decibéis, o equivalente a descolagem de um avião. Bill, cabelo e olhar ..., permanece no palco durante as duas primeiras canções e, depois, causa histeria habilmente.O público pode quase tocar. "Bem-vindo Genf!" Lance-t-il. ....... Em primeiro filas, os serviços de saúde tiram as raparigas à beira do desmaio. Um hábito concertos em Tokio Hotel. Será que não estavem muito lotados na noite passada os lugares de pé? Será que não jogam perigosamente com a saúde desses jovens? "Não, em Bercy, 800 meninas tinham sido evacuados. Um pouco de revitalização e eles têm um desejo: o de regressar à sala ", respondeu na noite passada Michael Drieberg, organizador.


Fonte: Le matin
Tradução: Tokio__hotel

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